Connexion-déconnexion

Ce septième numéro est consacré à l’expérience esthétique. Notion qui suppose une étude des œuvres d’art, une attention pour leurs modes de fabrication et de construction, une analyse de leurs espaces d’exposition, une théorisation de leurs effets et donc un questionnement sur leurs réceptions.
En thématisant celui-ci en faisant référence à la révolution numérique : « connexion/déconnexion », il ne s’agit pas d’entrer dans un débat sur « une ère technologique » où les penseurs s’inquiètent des effets multiples d’un monde hyper-connecté qui produit des formes de déconnexion dans le champ social.
Dès lors, nous attachant à produire une réflexion sur les formes de connexion et de déconnexion en arts, et d’une certaine manière nous interrogeant sur les modalités qui permettront d’imaginer une œuvre ou un public connecté et/ou déconnecté… il appartenait aux contributeurs de s’aventurer dans un monde où, peut-être, les processus de construction de certaines œuvres et leur réception nous engagent à effectivement prendre conscience qu’elles favorisent « une épidémie de solitude », qu’elles renouvellent peut-être une « architecture de l’intime »… audible dans l’œuvre poétique et performative de Julien Blaine invité pour ce nouveau numéro, et qui nous livre l’œuvre d’une vie ou plus précisément une vie à pied d’œuvre.