Transmission and Transgresssion
- Textuelles
Ouvrage entièrement en anglais accompagné d'un CD audio des Sorbonne Scholars, « Shakespeare en musique ».
This volume aims at exploring the reinvention of philosophy, literature and science in the early modern era to show how writers and readers collectively engaged in redefining the transmission of knowledge, whether ancient or newly discovered. In its first section, the contributors deal with religious, ideological and philosophical issues; in the second, they tackle art and science, while, in the third, they provide new insights about travelling and the circulation of ideas. These ten chapters thus relate transmission to the fundamental role of transgression by considering English writers and their challenging ideas in the context of their engagement with a flowering print market. The importance of public discourse as well as of memory and tradition, along with the need for renewal and reform which redefined England’s identity, are therefore being explored here. As the book refines on previous generalisations on the interacting concepts of transmission and transgression in early modern England, it also addresses the following questions: is there such a thing as a specifically English transgressive aesthetics? Can it be seen as a philosophy? Eventually, does transgression necessarily deny its own sources?
À travers les facettes de ses dix chapitres, ce volume offre des perspectives variées sur les notions croisées de transmission et de transgression au sein de l’Angleterre moderne. La première partie du livre est consacrée à la religion et à l’idéologie. Partant de La légende dorée (1260), Jean-Marie Maguin analyse au fil du temps les liens complexes qui relient l’arbre de la connaissance du jardin d’Eden à la croix du Christ. Margaret Jones-Davies s’intéresse de son côté au concept de « mal moderne » dans l’Angleterre du 16e siècle, tandis que Pierre Lurbe s’attache aux idées hétérodoxes aux idées du libre-penseur John Toland (1660-1722). La seconde partie s’ouvre sur un chapitre de Pierre Iselin sur l’importance de la musique à la Renaissance, illustré par ailleurs par le CD-Rom des Sorbonne Scholars joint au livre. Mickael Popelard explique ensuite que les savants étaient alors souvent perçus comme des personnages sulfureux. Enfin, avec le cas du poète James Thomson (1700-1748), Pierre Carboni se penche un siècle et demi plus tard sur ces mêmes rapports entre littérature et science. La troisième et dernière partie traite de la circulation des idées. William T. Rossiter y analyse les traductions du poète et diplomate Thomas Wyatt (1503-1542) qui ouvrent un espace de transgression à ses lecteurs, tandis qu’Anne Geoffroy présente un autre exemple de transmission transgressive à partir d’un texte de Robert Greene, The Royall Exchange (1590). Christophe Camard élargit cette problématique à propos des traductions des nouvelles italiennes de la Renaissance. Johann Gregory termine cette partie avec un portrait décapant de l’écrivain John Taylor (1578-1653), infatigable voyageur issu d’un milieu modeste.
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