Après le structuralisme...
- Hors collection
Des années 50 aux années 80, pendant une trentaine d'années le structuralisme a régné presque sans partage dans la culture universitaire européenne et même mondiale, et tout particulièremehnt dans l'université française. Cet avatar "moderne" du positivisme et de scientisme du siècle dernier a pu faire figure de nouveauté, mais l'effet de mode en a fait long feu. Restait à dresser un bilan, même limité, des acquis durables de la doctrine et un constat des mêthodes qui l'ont dépassée (quelquefois en l'intégrant) ou renouvelée, ou critiquée. Bref, le structuralisme ayant fait son temps, par quoi donc a-t-il été remplacé ? Les enseignants et les doctorants qui ont participé aux journées de l'École doctorale "Lettres et sciences" des 10 et 11 février 1995, sur le thème Après le structuralisme... ont orienté leurs recherches, à la fois historiques et critiques, dans le sens d'une rupture et d'une continuité. Ainsi, une question de type "Comment sortir des impasses de la poétique structuraliste ?", qui reprenait la critique d'un formaliste russe (Tynianov) sur le formalisme russe lui-même ; mais d'autres intervenants traitaient du dépassement du structuralisme, par Jean-Pierre Richard ou par "le roman de la grande forme" selon Salman Rushdie, ou par "la théorie du polysystème", ou encore par l'influence de Bakhtine, de Derrida ou d'Umberto Eco. Globalement, c'est la notion de forme et d'invention qui a été repensée par à la notion de structure.
- Epuisé