La convention de New York relative aux droits de l'enfant et son application au Sénégal 20 ans après
- Horizons juridiques africains
La communauté internationale, en ratifiant massivement la Convention de New York relative
aux droits de l’enfant, a choisi d’accorder à l’enfant, plus vulnérable que l’adulte, une protection
particulière. Chaque État partie est tenu, sous l’oeil attentif du Comité des droits de l’enfant, de
respecter et de faire respecter ce texte, à la lumière de quatre principes fondamentaux : la non
discrimination, l’intérêt supérieur de l’enfant, le droit à la vie, à la survie et au développement et le
respect des opinions de l’enfant.
Le gouvernement sénégalais, en ratifiant sans réserve la Convention s’est engagé à prendre toutes
les mesures nécessaires à sa mise en oeuvre, à sa diffusion. Il a mis en place un arsenal juridique, à la
fois international, constitutionnel et interne, particulièrement protecteur de l’enfant. Cependant, les
réalités pratiques ne sont pas toujours le reflet des garanties textuelles. Les difficultés économiques,
le poids de la culture et des traditions sont autant d’entraves à l’application effective des droits de
l’enfant. Nombreux sont les mineurs non scolarisés, travailleurs ou mendiants. Excision et mariages
forcés sont encore d’usage dans certaines régions.
Dans ce contexte, la lutte menée par les Organisations non gouvernementales est particulièrement
vivace au Sénégal. Le travail fourni par l’une d’entre elles, l’association EDEN (Éducation et
développement de l’enfant), est un bel exemple d’engagement humain et militant en faveur des
enfants, de leurs droits et de leur avenir.
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