Les libertés universitaires en France et au Japon
- Recherches Administratives
Y a-t-il, pour tous ceux qui fréquentent l’université, étudiants et professeurs, plus beau thème que celui des « libertés universitaires » ? L’université « espace de liberté » est sans doute un lieu commun, presque trop évident : s’il est un domaine, au sein de nos sociétés, où l’expression doit être la plus libre qu’il se doit et qu’il se peut, c’est celui de l’université. Et c’est pourquoi les libertés universitaires sont une garantie, non seulement pour les professeurs d’université, mais également pour tous les citoyens, parce que l’on sait que, avec la liberté des journalistes, celle des universitaires est la première à laquelle le pouvoir a tendance à s’attaquer, parce que cette liberté implique la critique.
La rencontre entre l’Occident et l’Orient, plus exactement ici l’Extrême-Orient, est toujours profitable, surtout sur un tel sujet. Les préoccupations sont‑elles les mêmes en France et au Japon ? Les universitaires et les universités sont‑ils confrontés aux mêmes questionnements, aux mêmes difficultés, ou bien y a-t-il des différences, des divergences, voire des oppositions ? Nos histoires sont (évidemment) dissemblables, mais, au-delà, n’avons-nous pas un héritage commun en tant qu’universitaires héritiers de siècles de réflexion, des revendications à faire valoir et peut-être des craintes partagées ?
Un colloque a réuni à l’université de Seijo, de Tokyo, des universitaires français et japonais autour de ces problématiques. Ces universitaires ont pu, dans un climat d’écoute et de compréhension réciproques, d’amitié partagée, échanger sur ce thème des libertés universitaires. Cet ouvrage en reproduit les actes.
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