Centralités en mouvement, n° 26

Des auteurs d’horizons disciplinaires divers s’interrogent sur les centralités urbaines avec la volonté de décliner formes et contenus dans des temps historiques distincts. Il s’agit de repérer les éléments qui permettent de « faire centralité » ; combinaisons d’équipements, d’institutions, de pôles économiques mais aussi de flux, de pratiques citadines et de formes urbaines sont alors analysées. La réflexion porte également sur l’identité des acteurs impliqués dans l’émergence des centralités. Les centralités planifiées sont impulsées par les pouvoirs publics avec un objectif de mise en ordre ou de rééquilibrage du territoire urbain, mais ces derniers ne les imposent pas toujours et n’en sont pas les uniques producteurs. Certaines centralités, induites par les pratiques des citadins, sont ignorées ou bien parfois reconnues et officialisées en différé ; elles posent la question de leur articulation avec l’existant, avec le planifié.